son corps émet des bulles de savon, même par-dessus ses vêtements. Ses caresses peuvent rendre la peau lisse, drainant l'énergie des personnes qu’il touche, mais il suffit de passer sous l’eau pour sortir de cet état. Il peut aussi condenser ces bulles pour former un bouclier autour de lui, mais aussi distraire les gamins laissant échapper des milliers de bulles qu’ils chassent en éclatant de rire.
— Bizarrerie :
il peint sur des sachets usagés de thé des aquarelles, paysages, objets et même portraits, il en offre parfois au plus chanceux et sinon, il les collectionne dans des boîtes, les encadre ou s'en sert comme marque-pages dans les livres, qu'il oublie parfois. Oisín aussi arrose les plantes et fleurs du quartier, même si elles ne pousseront jamais.
— Localisation :
âme vagabonde, il erre dans la boucle qu'il connait par coeur, entre les murs du quartier des portes pour les cours de la matinée, le long de la Tamise lorsque l'averse tombe et dans le musée d'histoire naturelle juste avant de revenir pour l'heure du thé.
— Années :
si son visage est celui du jeune homme de trente-cinq ans qui a rejoint la boucle du 22 mars 1941, c'était il y a cent-dix ans, mais il garde bien le cœur et l'esprit de ses jeunes années, sourire aux lèvres pour mieux masquer les cicatrices du corps et de l'âme, presque heureux de cette jeunesse conservée.
— Occupation :
ancien archéologue et pilote de la RAF pendant la Seconde Guerre mondiale, Oisín s'est reconvertit en professeur afin de partager un peu de son savoir et son expérience aux plus jeunes, ceux qui ont soif d'apprendre, ceux qui aiment l'écouter raconter des anecdotes ou présenter ses nouvelles découverte du monde extérieur.
— Myocarde :
coeur qui palpite, mais que la raison ignore. Il étouffe les désirs, ignore ses sentiments. Regard biaisé, passé douloureux jalonné de rejets, menaces et honte, il y a bien eu un moment de délivrance, sous couvert de fiançailles propre aux attentes de la société, il y a eu un amour que l'Histoire lui a arraché. Si son coeur bat pour quelqu'un aujourd'hui, il se gardera bien de vous le dire.
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